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Le marché de Dahyngon déborde sur les quais et les voies, les larges paniers en osier remplis de légumes et de fruits sont posés jusqu’entre les rails du train circulaire qui chemine à la vitesse d’un vélo-solex dans une boucle éternelle autour de Yangon. Trois heures pour parcourir 50 km.
Le rythme et la vétusté du train de banlieue sont à l’image du pays. Sur le marché comme ailleurs, les travaux les plus durs se font sur le dos, sur la tête, à la force des bras, dans la sueur et la douleur, sans abandonner le sourire.
Une odeur forte de porcherie stagne dans les allées du marché. Sur les planches des étales la viande rouge et le poisson cru ou séché attendent patiemment sous la chaleur de midi d’être enfin vendus.
The market Dahyngon overflows on the docks and channels, large wicker baskets full of vegetables and fruits are placed to between the rails of circular train that travels at the speed of a moped bike in an eternal loop around Yangon. Three hours to cover 50 km.
The rhythm and the age of the commuter train are in the image of the country. On the market, as elsewhere, the hardest work is done on the back, head, arm strength, in sweat and pain, without leaving a smile.
A strong smell of pig stagnates in the aisles of the market. On the boards of stalls red meat and raw or dried fish waiting patiently in the midday heat to finally be sold.
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