« Au coeur de la Birmanie » est un projet de voyage au coeur des birmans pour découvrir, au rythme de leurs existences, la réalité de leurs quotidiens jusqu’au plus intime. Sortir des sentiers battus et s’enfoncer dans des chemins inexplorés pour apercevoir, sous les apparences, la réalité. Vivre une nuit en mer aux côtés des pêcheurs à la lampe dans le golfe du Bengale, accompagner un chauffeur de taxi de Mandalay durant ses courses de jour et de nuit pendant vingt quatre
heures, dévoiler l’existence d’un conducteur de train de Yangon, d’une prostituée, d’un orphelin, d’un vieux moine, d’un infirme, d’un « street artist » tagueur, d’une équipe de chilon, d’un tatoueur, etc.
Aller à la rencontre des différentes couches de la société birmane et restituer ces expériences à travers la force des mots et la puissance d’images réalistes et éloquentes.
Pourquoi retourner en Birmanie ?
C’est véritablement un pays hors du temps et hors du commun. La Birmanie est avec l’Inde une des régions qui par son authenticité exalte une photogénie unique que ses voisins ont un peu perdu en s’ouvrant au tourisme de masse.
Après 2000, 2013 et 2016, je retourne cette année 2017 au Myanmar avec la volonté de mettre l’humain au coeur de l’objectif photographique. Trop souvent on s’attarde dans des contemplations architecturales de temples, de villes, de vestiges qui ramènent pourtant toutes au dénominateur commun qui est l’homme comme créateur. Trop souvent on passe à côté de cette partie la plus précieuse d’une société: ses habitants, la vraie richesse, la seule qui mérite réellement de s’y arrêter un moment pour en découvrir ses secrets, et la Birmanie est une mosaïque de populations et d’ethnies comme nulle part ailleurs. Une source intarissable d’intérêt et d’attraction pour le voyageur et le photographe.
Après 2000, 2013 et 2016, je retourne cette année 2017 au Myanmar avec la volonté de mettre l’humain au coeur de l’objectif photographique. Trop souvent on s’attarde dans des contemplations architecturales de temples, de villes, de vestiges qui ramènent pourtant toutes au dénominateur commun qui est l’homme comme créateur. Trop souvent on passe à côté de cette partie la plus précieuse d’une société: ses habitants, la vraie richesse, la seule qui mérite réellement de s’y arrêter un moment pour en découvrir ses secrets, et la Birmanie est une mosaïque de populations et d’ethnies comme nulle part ailleurs. Une source intarissable d’intérêt et d’attraction pour le voyageur et le photographe.
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« Le spectacle permanent. »
Il suffit de regarder la vie bouger et contempler l’animation qui se produit sous nos yeux. Dans les rues du centre de Yangon où se tiennent des marchés comme celui aux poissons de la 26th Street, ou autour des » boutiques » des recycleurs de poste de TV, radio, électroménager qui renaissent pour une seconde vie et qui s’étalent sur une ruelle du vieux quartier de l’ancienne capitale. Le spectacle se produit jusque dans les petites villes et villages de provinces au milieu de marchés vivants où tout se passe.
Alors il ne me reste plus qu’a ne pas manquer le début du spectacle. A bientôt !
2 Comments
Un beau projet émaillé d’importants défis ! Je te souhaite beaucoup de plaisir dans ce riche périple. Sois prudent ! Grib
Merci de ces encouragements.