Le toit du monde.
« Au Tibet, les ermites qui allument leur feu le matin s’entrainent
à penser qu’ils ne seront peut-être plus là le lendemain
pour en allumer un autre.
Ils considèrent même qu’ils ont de la chance si, après chaque expiration,
ils peuvent inspirer de nouveau. La pensée de la mort et de l’impermanence
est pour eux l’aiguillon qui les encourage chaque jour
à poursuivre leur pratique spirituelle. »
Matthieu Ricard, photographe, moine bouddhiste.
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