Elles sont courbées pendant des heures à replanter des jeunes pousses de riz dans le sol boueux des rizières inondées par des canaux d’irrigation près de Tra qué .
Les repiqueuses avancent parfois en groupe à la manière des crabes et à certains moments elles tiennent leurs discussions tout en travaillant.
Elles sont protégées du soleil par le fameux chapeau vietnamien et une sorte de cagoule allant du visage jusqu’au coup.
Mais la réverbération sur l’eau accentue la puissance des rayons du soleil et peut causer à leurs yeux des dégâts.
Dans cette grande plaine de Tra Qué (prononcer Tcha wé), village écologique près de Hoi An, les cultures de légumes et de riz sont biologiques sans utilisation de pesticides ou d’engrais. Le repiquage ainsi que la plantation du riz se fait à la main sans machine. Tout est artisanal contrairement à d’autres pays comme la Chine , la Thaïlande ou le Japon qui ont adopté la machine à repiquer.
Portaits de femmes repiqueuses de riz. .
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J’ai essayé de faire un brin de discussion avec cette femme lors de sa pause cigarette.
Elle a 66 ans et travaille toujours dans les rizières.
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