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Mogok est une ville qu’il faut mériter pour l’atteindre.
Sept heures de route assez mauvaise depuis Mandalay pour arriver au coeur de de la vallée du rubis: « Rubis Land » comme disent certains.
Aucune région au monde ne rivalise en qualité ou quantité avec le rubis de Mogok. Ces rubis ramassés par les plus pauvres finissent chez les plus riches de la planète et sur les couronnes des Reines comme celles d’Angleterre. Savent-elles au moins la sueur, les larmes et le sang qui ont coulés pour garnir leurs couronnes ?
Une ville sans intérêt touristique, défigurée dans ses alentours par des immenses entailles dans la roche de ses montagnes qui la bordent. Une terre ocre recouvre cette roche blanche dans laquelle des milliers de personnes cherchent désespérément, inlassablement, dans des conditions extrêmes et depuis des temps reculés le rubis.
Pour arriver à Mogok, lorsqu’on est étranger, il est obligatoire d’obtenir différentes autorisations de l’administration à travers les agences locales. Au checkpoint, à l’entrée de la zone, on dépose des copies de son passeport et de son visa touristique avec l’autorisation préalablement obtenue après 2 ou 3 semaines de démarches.
Puis au ministère des mines on dépose l’autorisation de visites des mines précises qu’on aura pu choisir.
Alors commence la découverte de ces mines. Il en existe 3 types : A ciel ouvert, en galerie et tunnels ou avec des puits profonds.
On commence « la visite » par une des mines qui a de multiples puits descendant pour certains jusqu’à 850 mètres dans les entrailles de la terre. Les mineurs empruntent une échelle en bois rudimentaire, et leurs descentes et montées durent environ une heure chacune. Ils restent au fond de la mine à casser et extraire la roche pendant 10 heures dans le froid, l’humidité et le manque de lumière. Leurs seuls contacts avec la surface est une poulie tirant une corde sur laquelle ils accrochent continuellement 2 paniers qu’ils auront remplis des blocs de roches, poulie par laquelle parfois ils reçoivent en retour un peu de nourriture. L’autre contact est de petits haut-parleurs au sommet et au fond du puit avec lesquels ils échangent quelques mots à l’employé resté devant le puit à la surface.
Un mineur gagne environ 250 USD par mois pour un travail de forçat. Le propriétaire de la mine lorsqu’il met en vente une fois par an ses rubis rétrocèdent « une partie » du bénéfice aux mineurs pour les encourager à la tâche.
Une partie de la zone de la mine est réservée au traitement de ces bloques de pierre arrachés des entrailles du sous-sol. Les gros blocs sont cassés en petites pierres de la taille d’un caillou puis triés. Tout se fait à la main. Un travail de fourmis dans lequel il faut arriver à repérer la couleur rouge du Rubis. Tout ça est supervisé pour éviter les tentations.
Mogok is a city to be earned to reach it.
Seven hours of very bad road from Mandalay to get to the heart of the valley of rubies, « Ruby Land » as some say.
No region in the world can compete in quality or quantity with rubies from Mogok. These jewels picked up by the poorest end up among the richest in the world and on the crowns of Queens as those of England. Do they know at least the sweat, tears and blood has sunk to decorate their crowns?
A town without tourist interest disfigured surroundings by huge cuts in the rock of the mountains that surround it. An ocher covering the white rock in which thousands of people are desperate tirelessly in extreme conditions and remote from the ruby times.
To get to Mogok, when you are abroad, it is mandatory to obtain various authorizations of the administration through local agencies. At the checkpoint at the entrance of the area, depositing copies of his passport and his tourist visa with permission previously obtained after 2 or 3 weeks of approaches.
Then the Ministry of Mines is deposited permission to visit specific mines that will be able to choose.
Then begins the discovery of these mines. There are three types: open, in galleries and tunnels or deep wells.
It begins « visit » by a mine that has multiple wells down for some 850 meters up in the bowels of the earth. Minors borrow a rudimentary wooden ladder, and their ascents and descents last about an hour each. They remain at the bottom of the mine to break and extract the rock for 10 hours in the cold, humidity and lack of light. Their only contact with the surface is a pulley pulling a rope on which they continually cling 2 baskets they have filled with boulders, pulley by which sometimes they receive back some food. The other contact is small speakers at the top and bottom of the well with whom they exchange a few words to the employee remained at the well to the surface.
A miner earns about $ 250 per month for slave labor. The owner of the mine when it sells annually its ruby-lend « some » earnings minors to encourage them to task.
Part of the mine area is reserved for the treatment of these stone blocks torn from the bowels of the basement. The large blocks are broken into small stones the size of a pebble then sorted. Everything is done by hand. A working ants in which to get to spot the red color of Ruby. All this is supervised to avoid temptations.
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de nouveau mon oeil aimerait savoir ce qu’il y a à droite… donc te mettre plus à gauche…
Daniela Frosio Chemin de la Pierraz 29 CH-1066 Epalinges 00 41 (0)21 729 55 00 danielafrosio@sunrise.ch
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