Bagan: Le sanctuaire.


Le grand temple de Sulamani.


Lorsqu’on y pénètre et qu’on parcourt ses 4 côtés les pieds obligatoirement nus sur la pierre, à l’abri du soleil encore chaud de 16 heures, la magie s’opère. Les couloirs sont sombres et frais. Au milieu de chacun trône un immense Bouddha. Quelques fleurs devant en offrande.

La lumière qui pénètre en douceur par chacune des quatre entrées est chaude et éclaire  une partie des fresques en renforçant les teintes ocres.

La meilleure heure du photographe est enfin arrivée.

Fuir les heures ou le soleil cogne et marque les ombres comme des lames tranchantes, des contrastes forts et indigestes à regarder sur ses images. Les meilleures heures en matière de lumière lorsque le soleil est trop puissant à son zénith sont décidemment celles qui commencent et terminent la journée.

Les autres doivent inciter à la sieste ou tout au moins à l’abstinence photographique.

Comment exprimer ce moment de flottement, de légèreté de l’âme, de tranquillité intérieure, d’appaisement qui se produit en parcourant ce temple, en enchainant les tours sans plus s’arrêter. Ce n’est que de la brique, du stuc, de la pierre datant tout de même de 1183, des fresques bien plus récentes du 19ème siècle, et pourtant, comme dans certaines églises ou monuments, la magie qui atteint les esprits et les âmes dans le silence et l’obscurité s’opère.

signature noir2






Recent Portfolios


J'aimerais vous adopter !

Inscrivez-vous à ma Newsletter...

et faites partie de la famille Photospicy !